Le refuge de la Coire, situé côté Tarentaise du Cormet d’Arêches, est un havre de tranquillité. C’est exactement ce qu’il faut pour Romain qui provient directement de la capitale Française. Paradoxe étonnant entre métro bondé la veille et refuge non gardé planté au milieu du massif du Beaufortain.
Nous fuyons le tumulte de la Pierra Menta et, tranquillement, nous prenons la direction du lac de Saint Guérin puis celui des Fées. Au loin, nous entendons le son de l’hélicoptère de la course. Mais ici, pas un chat qui traîne. Une fois au refuge, nous déposons quelques affaires puis partons en direction de la Roche Percée. Nous remontons le pied de la face nord du Crêt du Rey. Pas une trace d’âme qui vive ici. Une fois au col, nous profitons de la plénitude et du calme qui règnent. Il est maintenant venu le temps de descendre pour s’affairer au refuge de toutes nos tâches: préparer le dîner et faire du feu. Le refuge n’est pas gardé.
L’érosion pluviale sur le manteau neigeux
Le Crêt du Rey depuis le refuge
La pleine lune se lève sur la Portetta
La nuit fut étoilée, nous trouvons une neige dure. Après avoir mis les couteaux, nous remontons tranquillement les 550 mètres de dénivelés nous séparant du sommet du Mont Coin. A 10h00, nous sommes au sommet et nous profitons de la vue exceptionnelle que nous offre la montagne. La journée est encore longue. La descente sur Plan Pichu est excellente, la neige est légèrement décaillée. Ensuite, nous remettons les peaux de phoque pour prendre la direction du Crêt du Boeuf. Une fois au sommet, nous abordons, skis sur le sac, l’arête qui nous sépare du col de Charvatan. Nous accédons aux alpages de Riondet vierge de toute trace. La descente sur le chalet du Dare est magique.
Le retour se fera par le lac de Saint Guérin puis par le chalet des Acrays pour éviter la route. Nous arrivons pile pour la bière sur la terrasse d’un café à Arêches.
Deux jours exceptionnels au cœur du massif du Beaufortain, merci Romain pour ces deux jours.
A très bientôt